Je reviens sur les propos de M. Barrot, qui a mis en cause les positions de mon parti au sein du Parlement européen. Nous nous sommes abstenus sur le DSA à cause des signaleurs de confiance, parce que nous considérions qu'une question se posait du point de vue de la démocratie, et nous avons voté pour le DMA.
Je préside le groupe d'études « économie, sécurité et souveraineté numériques », qui a entendu vingt intervenants différents. Tous – NumSpot, Whaller, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) ou Docaposte – étaient pour l'article 10 bis A, que vous avez décidé de supprimer. Nous allons coordonner, dans le cadre du groupe d'études, le dépôt d'amendements en séance et nous reviendrons à la charge en commission mixte paritaire : nous vous ferons plier.
L'amendement CS260 demande au Gouvernement d'élaborer une stratégie nationale pour la souveraineté numérique qui vise à identifier les menaces à notre indépendance, à favoriser la transformation numérique de l'État en matière de souveraineté et à faire du développement des entreprises technologiques et de notre écosystème numérique une priorité, un peu comme ce que vous avez prévu pour l'industrie verte.