Nous n'arriverons pas à réconcilier M. Guiraud avec nos perspectives macroéconomiques. Je maintiens que l'économie française résiste bien par rapport à l'Allemagne, que nos perspectives de croissance pour 2024 sont cohérentes avec ce que nous avons observé en 2023 et que les perspectives d'inflation sont orientées à la baisse, quelles que soient les difficultés bien réelles que nous traversons.
Avant de conclure, je redis à Philippe Brun, David Guiraud et Jean-Philippe Tanguy que la Commission européenne ne fonde pas un argument suffisant pour voter la loi. Nous la votons pour nous-mêmes, non pour les jalons que nous nous sommes fixés pour toucher des versements de la Commission européenne. Nous la votons parce que nous croyons à la nécessité de baisser le déficit public sous les 3 % en 2027, de stabiliser les taux de prélèvements obligatoires à 44,4 % et de diminuer le niveau de la dépense publique. C'est cette trajectoire que chacun doit regarder, en se demandant si elle correspond à l'idée qu'il se fait d'une trajectoire utile pour notre pays.