Nous demandons que les rémunérations des agents périscolaires soient préservées des coupes budgétaires demandées aux collectivités territoriales. Ces dernières financent environ un quart de la dépense intérieure d'éducation, en particulier les salaires des agents périscolaires qui s'occupent des enfants de 3 à 12 ans, avant ou après l'école. Ils organisent des activités socioéducatives et participent au développement physique, psychologique et affectif des enfants. Pour ce métier essentiel et mal reconnu, l'éducation nationale fait face à une pénurie de candidats. Pendant l'année scolaire 2021-2022, 10 % des effectifs sont restés non pourvus. À Metz, les annonces cherchant à recruter des animateurs pullulent et les enfants sont gardés dans des conditions très dégradées. Dans un contexte où ces métiers n'attirent plus, il serait irresponsable d'exiger des collectivités qu'elles coupent encore dans ce poste de dépenses et détériorent davantage les conditions de travail.