Le chef de l'État a expliqué hier qu'il n'y avait pas eu de baisse de la DGF. Mais il faut bien comprendre que si cette dernière reste stable, ou même augmente moins que l'inflation, cela équivaut en réalité à une baisse. Par ailleurs, quelles que soient les prévisions, tout le monde s'accorde à dire qu'on ne se dirige pas, dans les années qui viennent, vers une inflation égale ou inférieure à 1 %.
Par ailleurs, il est nécessaire d'investir et on compte beaucoup sur les collectivités pour le faire, notamment en matière de planification écologique. En revanche, il faudrait traquer les dépenses de fonctionnement. Or à partir du moment où l'inflation est plus élevée, ce qui relève du fonctionnement augmente aussi, ou alors cela suppose que les budgets prévus en matière d'investissement relèvent toujours du marché, ou du privé, et ne conduisent pas à davantage de travail pour les fonctionnaires territoriaux ou les opérateurs. C'est pour moi un contresens, ne serait-ce que parce qu'il faut flécher et contrôler les budgets investis dans la transition écologique.
Pour ces deux raisons, je suis favorable aux amendements de suppression.