J'ai dit ce que j'avais à dire. Je suis libre de ma parole. Je crois que vous m'avez parfaitement compris. Quand on organise des manifestations sur le « permis de tuer », quand on explique qu'un ancien ministre de l'intérieur est un assassin et que les lois qu'il a fait adopter sont destinées à autoriser la police à tirer sur les manifestants ou sur ceux qui refusent d'obtempérer, quand on n'a pas du tout la même intensité de discours lorsqu'il s'agit de ceux qui cassent, parce qu'on est les théoriciens en chef de la consubstantialité de la violence à la police, on a un positionnement politique.
Si cela ne vous paraît pas assez clair, je peux vous en dire davantage.