Monsieur le Premier ministre, je vous remercie pour l'hommage rendu aux forces de l'ordre, aux agents du service public de la sécurité intérieure. Vous avez rappelé le drame de Magnanville et l'attentat contre deux policiers commis par un terroriste islamiste. Vous aviez aussi connu lors de vos responsabilités ces policiers attaqués au coquetel Molotov à Viry-Châtillon et gravement brûlés. Je pense qu'à l'heure où certains osent marcher en crachant sur nos forces de l'ordre et nos policiers, il est bon qu'un ancien Premier ministre rappelle le soutien dû aux forces de l'ordre, aux gendarmes, aux policiers qui prennent des risques chaque jour pour assurer l'ordre public.
Le 15 mai 2016, après les événements de Rennes, vous aviez déclaré : « Le maintien de l'ordre est plus difficile qu'il ne l'a jamais été. » Jugez-vous que c'est encore plus difficile aujourd'hui et que la situation a empiré ?
Vous avez parlé du nécessaire consensus des forces politiques autour de la sécurité intérieure. Jugez-vous que ceux qui veulent désarmer la police, qui parlent à tout bout de champ de violences policières, qui considèrent la police raciste sont des extrémistes hors du champ républicain et qu'ils portent une lourde responsabilité dans les attaques régulières, dans les manifestations violentes et dans les menaces pesant sur les forces de l'ordre ?