On doit donc pouvoir choisir sa formation, car lorsqu'on s'oriente vers un métier et qu'on s'engage dans une formation, il faut y être bien, et cette formation doit être qualifiante, former à un métier. Cela dépasse donc le cadre des besoins exprimés à l'instant T par une entreprise.
Ces précisions étant apportées, nous souhaitons, nous aussi, remplacer le mot « concertation » par le mot « négociation ». On observe en effet, comme le disait Sandrine Rousseau, une fâcheuse tendance à privilégier la concertation, qui consiste en fait à écouter vaguement, puis à faire ce que l'on veut, dans le cadre des différents dialogues qui peuvent exister entre l'État, d'une part, et les collectivités, les organisations syndicales, les acteurs sociaux, etc., d'autre part.
Nous souhaitons qu'il existe une véritable négociation entre les deux parties plutôt qu'une discussion dans laquelle l'une des deux parties, l'État, surplomberait l'autre. S'il y a deux parties prenantes, elles doivent pouvoir discuter et négocier.