Ce sous-amendement vise à renforcer la montée en compétences des conseillers : ceux-ci ne doivent pas seulement disposer d'une connaissance des enjeux liés au handicap, ils doivent recevoir une réelle formation dispensée par un organisme agréé car l'insertion professionnelle des personnes handicapées exige des compétences spécifiques. Par ailleurs, je rappelle à mon tour, comme on l'a déjà fait à l'article 2, que les personnes en situation de handicap ne sont pas responsables des préjugés dont elles font l'objet. Il ne faut pas inverser les rôles : ce n'est pas le handicap qui a un impact sur l'insertion professionnelle, mais le manque d'accessibilité des lieux de travail et la persistance de discriminations validistes qui freinent l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Merci à M. Peytavie et au groupe écologiste de mettre en avant ce sujet.