Comme les deux précédents, il vise à supprimer l'article 5, pour la même raison que celle qui nous incite à demander la suppression de tous les autres : nous estimons que l'esprit général du texte, sa structure globale et ses objectifs sont inadaptés à un service public de l'emploi moderne. Ce projet de loi est inadapté car il instaure un pilotage par les sanctions, ce qui est inacceptable, et car il crée une usine à gaz qui n'améliorera pas l'organisation des différents acteurs du service public de l'emploi. Il l'est aussi car il ressuscite le mythe du conseiller unique, selon lequel on pourrait fusionner des métiers différents – l'accompagnement social, l'intermédiation, la gestion des droits –, qui sont actuellement distincts et coexistent au sein d'une même institution, pour en faire un seul métier exercé dans différents organismes.
Vous cherchez, au fond, à prendre le pire de ce qui existe pour le rendre encore moins rationnel. Nous vous demandons d'en rester là en adoptant cet amendement de suppression.