qui trouvera un jour un intérêt à le financer mais retirera son argent le lendemain parce qu'il sera en désaccord avec la politique menée. Cela insécurisera les lignes budgétaires des acteurs du service public de l'emploi, que vous prétendez défendre.
D'autre part, dans tous les pays voisins qui font appel à des fonds alternatifs ou complémentaires pour financer le service public de l'emploi, on constate que le public se désengage à proportion que le privé finance. In fine, nous le savons, la somme restera la même, mais on aura fait passer tous les acteurs du public sous la tutelle de leurs financeurs privés. Que l'on soit de gauche ou de droite dans cet hémicycle, une réalité s'impose : en fin de compte, celui qui paie décide. Vous proposez ici que des acteurs privés paient, autrement dit qu'ils décident demain.