Nous avons formulé tellement d'injonctions à l'égard des différents acteurs qu'il me paraîtrait tout à fait acceptable que notre assemblée décide de créer une commission dédiée aux outre-mer au sein du comité national. Cela ne me semble pas constituuer un abus de pouvoir de notre part ; je pense même qu'une telle décision est une nécessité, considérant tous les débats qui se sont tenus dans cet hémicycle sur les spécificités des territoires ultramarins.
Je voudrais revenir très rapidement sur deux points. Premièrement, je voudrais citer les propos qu'a tenus notre collègue Marc Ferracci en commission, parce que je les partage : « L'État, in fine, assume la responsabilité des actions que souhaite mener France Travail dans les domaines de l'emploi, du travail et du chômage. Il n'est donc pas incohérent que l'État ait une voix un peu différente des autres face aux délibérations du comité national. » Voilà ce qui se joue dans les décisions que notre assemblée, hélas, a prises il y a quelques instants.