Il apporte par ailleurs de nombreuses avancées pour le Parlement, notamment en matière d'évaluation des aides aux entreprises – vous ne cessez de répéter que ces aides doivent être évaluées, c'est ce que prévoit le projet de loi de programmation des finances publiques.
Deuxièmement, c'est un enjeu de crédibilité sur le plan européen. On ne peut pas vouloir que notre pays réforme les règles budgétaires européennes et l'affaiblir toujours davantage, le plaçant dans une position telle qu'il serait incapable de négocier ces règles européennes.
Troisièmement, le projet de loi emporte des conséquences financières extrêmement concrètes. Je ne reviendrai pas sur le débat des 18 milliards d'euros : le fait est que, si nous ne votons pas ce texte, nous ne percevrons pas cette somme. Ceux qui sont attachés au désendettement et à l'équilibre budgétaire nous expliqueront très concrètement par quelles économies, à due concurrence, ils comptent compenser ces 18 milliards. Ou, alors, le débat entre la majorité et les oppositions n'est pas équitable.