Oui, je suis admirative et reconnaissante envers tous les travailleurs, les chercheurs, les ouvriers, les agriculteurs, les professeurs, les infirmiers, les médecins et toutes les professions qui créent de la valeur dans notre pays. Je n'admets pas que M. le ministre doute de mon admiration et de ma reconnaissance envers le travail, l'énergie et l'engagement de toutes ces personnes. Et c'est précisément parce que je les admire et les reconnais que je ne me satisfais pas d'un taux de croissance de 1 % par an.
La lutte contre le réchauffement climatique représente une opportunité semblable à celle de la révolution industrielle au cours de laquelle l'État a joué son rôle dans les investissements massifs et lancé des projets.
Aujourd'hui, l'État ne remplit pas son rôle et cela empêche ces chercheurs, ces ouvriers, ces travailleurs qui créent de la valeur pour notre pays de voir leur action démultipliée. Il n'investit pas, il n'établit pas de planification écologique qui se traduirait par un minimum d'organisation – elle permettrait par exemple de rendre la rénovation thermique efficace en commençant par les immeubles. Rien de tout cela dans la programmation que vous proposez.
Oui, enfin, je réponds au ministre de l'économie et des finances que je crois à l'Europe.