Peut-être avez-vous peur que nous puissions respecter la trajectoire que nous souhaitons nous fixer. N'en déplaise à certains irresponsables, l'adoption d'une trajectoire des finances publiques est vitale pour le pays. C'est d'abord une question de crédibilité vis-à-vis de nos partenaires européens : nous ne pouvons être les seuls à ne pas nous doter d'une trajectoire crédible, surtout dans le contexte du financement du plan de relance européen, qui, je vous le rappelle, est une grande avancée dans la construction européenne. Je ne saurais croire, madame la présidente Rabault, que les héritiers – du moins je le suppose – de Jacques Delors, des promoteurs de l'Acte unique européen, rejoignent les plus eurosceptiques.