Ils ont besoin de savoir comment nous allons financer les services publics et les investissements dont nous avons tant besoin à l'avenir. Notre crédibilité, ensuite, vis-à-vis de nos partenaires européens, puisque nous transposons dans ce texte les objectifs fixés dans le programme de stabilité. Deux versements du plan de relance européen sont en jeu, conditionnés par l'adoption d'une loi de programmation pluriannuelle : un de 10 milliards d'euros, qui doit intervenir cette année, et un de 8 milliards, qui interviendra l'année prochaine. Nous en avons parlé en détail en commission des finances, car certains d'entre vous avaient des doutes. Nous avons apporté, par écrit et oralement, les précisions demandées, permettant d'affirmer que sans loi de programmation, ces fonds ne nous seront pas versés…