Nous avons déjà précisé que les contrats de Cahors ne seraient pas inscrits dans cette nouvelle loi de programmation, qu'il n'y aurait, par conséquent, pas d'obligations imposées aux collectivités locales et que l'effort demandé à celles-ci serait trois fois moins important que celui demandé à l'État, dont la dépense primaire doit reculer en moyenne de 0,9 % par an en volume entre 2023 et 2027, contre 0,3 % par an pour les collectivités. C'est donc l'État qui porte la plus grande partie de l'effort.
Enfin, les réformes de structure doivent s'accompagner de revues des dépenses. Les revues engagées cette année nous ont permis d'identifier 2 milliards d'économies à terme sur le dispositif Pinel, 1 milliard d'euros sur les opérateurs de l'État et 600 millions sur les coûts-contrats des apprentis. Nous sommes déterminés à poursuivre, sur une base annuelle, cette revue des dépenses publiques, à raison de quinze revues par an, afin d'identifier toutes les économies possibles en matière de dépense de l'État et de rendre cette dernière plus efficace pour 2027.