Quand nous sommes endettés, quand nous devons financer un déficit budgétaire et que les taux d'intérêt dépassent les 3 %, quand la charge des intérêts de la dette atteindra 74 milliards d'euros en 2027, il est responsable de fixer un cap de réduction des déficits et de la dette. C'est également fondamental pour notre crédibilité par rapport aux autres États membres de la zone euro, qui ont tous déjà adopté une trajectoire pluriannuelle de réduction de leur dette et de leurs déficits.
Enfin, certains d'entre vous l'ont dit en commission, de ce texte dépend le décaissement des aides européennes de 10,3 et 7,5 milliards d'euros que nous devrions recevoir avant la fin 2023 et en 2024. Je serai clair avec la représentation nationale : sans loi de programmation des finances publiques (LPFP), il n'y aura pas de décaissement – que chacun prenne ses responsabilités.