La raison qui nous motive à les voter est double. Premièrement, ces amendements tiennent compte du rôle de l'engagement associatif ou du bénévolat en amont. Le fait de reconnaître l'engagement associatif dès l'article 1er assure une sorte de protection par rapport aux quinze heures d'activités obligatoires, en évitant une concurrence : en effet, admettre qu'une activité associative est légitime permet aux demandeurs d'emploi de ne pas se voir imposer des activités qui seraient concurrentes.
Deuxièmement, ces amendements jouent un rôle en aval dans le cadre de la décision d'orientation. Reconnaître la légitimité de l'action associative et bénévole, telle qu'elle est conduite, c'est aussi reconnaître qu'elle peut enrichir ou contribuer au choix des débouchés professionnels. Cela vient, encore une fois, faciliter les choix individuels et renforcer la souveraineté de l'individu sur son propre parcours.
Pour ces différentes raisons, nous espérons que ces amendements seront adoptés.