Un mot, pour répondre à Mme K/Bidi. Tout d'abord, j'ai indiqué tout à l'heure que les moyens de Pôle emploi, qu'il s'agisse de ses effectifs ou de son budget, augmenteraient l'année prochaine, sachant que, depuis 2017, ses effectifs ont crû de 4 000 équivalents temps plein – alors que le nombre des demandeurs d'emploi a baissé –, passant d'un peu plus de 47 000 à un peu plus de 51 000 équivalents temps plein.
Par ailleurs, il se trouve que la recentralisation du financement expérimentée à La Réunion l'est également, sur la base du volontariat, par d'autres départements sur le territoire hexagonal ; il s'agit de la Seine-Saint-Denis, des Pyrénées-Orientales et de l'Ariège, où l'expérimentation est moins avancée. Ainsi, je défendrai ultérieurement un amendement de coordination qui tend à préciser que, dans ces trois départements hexagonaux, les prérogatives du département sont, par parallélisme, confiées à la CAF – c'est l'esprit même de la recentralisation.
En ce qui concerne La Réunion, qui est, avec la Guyane, l'un des deux départements d'outre-mer qui expérimentent la recentralisation – selon des modalités un peu différentes –, je vous renvoie aux ordonnances, même si je sais que vous n'aimez pas cela – vous avez affirmé votre position à ce sujet. Vous m'avez interrogé sur leur contenu. Elles seront rédigées dans le même état d'esprit : ce qui a été confié à la CAF dans le cadre d'une expérimentation volontaire doit, à mon sens, le rester. Mais nous les préparerons en lien avec les exécutifs, en réévaluant la volonté de ces derniers de participer à l'expérimentation de cette recentralisation.