Cet amendement de Karine Lebon reprend l'idée défendue dans les précédents amendements : il est nécessaire d'adapter ce texte aux réalités et aux spécificités des territoires d'outre-mer.
Nous le martèlerons tout au long des débats : les territoires ultramarins ne sont pas des sous-territoires, ni les députés ultramarins des sous-députés. Nous n'acceptons pas d'être placés à l'écart de notre mission parlementaire et de laisser les adaptations se faire par voie d'ordonnance, sans que nous puissions en discuter. Pourquoi le territoire hexagonal saurait à quelle sauce il sera mangé, alors que nous devrions attendre six mois pour savoir, par voie d'ordonnance – c'est-à-dire sans avoir été associés –, comment ce texte s'appliquera dans nos territoires ? Nous ne sommes pas d'accord. Nous le disons et nous le redirons : une adaptation de ce texte aux territoires d'outre-mer est nécessaire et elle doit passer par le Parlement.