« Je n'ai jamais vu une ambiance pareille. C'était dingue, c'était insensé. » Ces mots sont ceux utilisés par Jonathan Sexton, l'emblématique capitaine de l'équipe d'Irlande, pour décrire son expérience au Stade de France samedi soir. Oui, la Coupe du monde de rugby est un immense succès populaire, avec déjà 1 million de spectateurs présents dans les stades, soit près de 20 % de plus que lors de la dernière édition ; plus de 500 000 personnes dans les dix villages rugby installés dans les villes hôtes ; des audiences télévisuelles historiques à l'étranger comme en France, où un pic à 17 millions de téléspectateurs a par exemple été enregistré pendant le match d'ouverture ; des ventes de maillots qui dépassent toutes les prévisions ; mais surtout un public heureux, grâce à la qualité du spectacle sportif proposé, mais aussi parce que cette Coupe du monde, vous l'avez dit, est particulièrement bien organisée.
Passé le temps des rodages, nous sommes au rendez-vous. Grâce à l'action de Gérald Darmanin et des forces de sécurité intérieure ainsi qu'au concours apporté par les stadiers, nous sommes au rendez-vous de la sécurité ; grâce à l'action de Clément Beaune, des opérateurs de transport et des collectivités, nous sommes au rendez-vous de la fluidité dans les transports, dans le respect du dialogue social ; grâce à un travail d'équipe, autour du comité d'organisation France 2023, avec les préfets au niveau local et les volontaires, nous sommes au rendez-vous d'une expérience spectateur optimisée, à laquelle je veille personnellement site par site, aujourd'hui comme demain, rencontre après rencontre.
J'ajoute que cette coupe du monde donne l'occasion de défendre des engagements forts sur les plans écologique et social et en matière d'inclusion, engagement en faveur du rugby amateur mais aussi du rugby féminin.
Lors de sa visite récente, le roi Charles III a dit : « Vous méritez tous nos remerciements pour ce tournoi exceptionnel que vous accueillez avec tant de panache […]. »