Monsieur le ministre de l'économie, cette rentrée coûte bien cher aux Français : le coût des fournitures scolaires est en hausse de 11,3 %. Si seulement cela se cantonnait aux crayons et aux cahiers ! Mais l'inflation grimpe et le pouvoir d'achat des Français diminue. Sur ce dernier point, vous êtes les grands fautifs. Votre récente proposition de revente à perte du carburant, transformée en vente à prix coûtant, montre la déconnexion totale du Gouvernement ; les distributeurs l'ont d'ailleurs refusée.
Rassurez-vous, les Français ne fuiront pas, puisqu'ils ne peuvent plus prendre leur voiture, ni le train ! Avez-vous seulement conscience de l'augmentation démesurée du prix des billets ? Cette rentrée, c'est finalement un énième confinement pour les Français, à la seule différence qu'ils ne craignent plus la covid-19, mais la ruine.
Venons-en aux factures d'électricité et d'énergie. Le 1er août, les tarifs régulés de l'électricité ont augmenté de 10 %, non seulement pour les particuliers, mais aussi pour les petites entreprises. Lesdites factures, je le rappelle, ont tout de même plus que doublé depuis 2021, du fait de votre obstination à accepter le mode européen de fixation des prix de l'électricité. Sans ces règles contraires aux intérêts de la France, les Français verraient leur facture annuelle baisser en moyenne de 500 euros.
Que répondez-vous aux Français qui manquent en moyenne de 588 euros pour renouer avec les loisirs et une vie globalement plus confortable ? Et à ceux qui ne peuvent plus se déplacer, se chauffer, souffler un peu et construire leur avenir décemment ? Ne croyez-vous pas qu'il serait temps d'écouter enfin les propositions du Rassemblement national ?