Bien évidemment, nous évitons le pire puisque le texte prévoyait, avant le travail en commission, que tous les jeunes qui franchiraient le seuil d'une mission locale seraient automatiquement inscrits. Je soutiendrai donc l'amendement qui tend à respecter le libre choix du jeune. Les professionnels des missions locales vous le diront eux-mêmes. C'est vrai, les jeunes s'y rendent en général pour rechercher du travail mais au bout de quelques rendez-vous, il s'avère bien souvent que ces jeunes ne sont pas encore assez mûrs et qu'ils doivent au préalable reprendre une vie sociale, parfois retrouver l'estime d'eux-mêmes en s'inscrivant à l'année à une activité sportive.