Mme Garin a pointé un problème capital s'agissant des jeunes : l'orientation subie. Celle-ci commence dès la classe de troisième : pour une grande partie des jeunes, l'orientation entre la voie générale, la voie professionnelle et la voie technique est subie. Puis arrive le choix des spécialités : là encore, pour de nombreux élèves, en fonction des établissements et des matières qu'ils proposent, l'orientation est subie. À l'étape du baccalauréat, Parcoursup, qui était censé permettre à tous les élèves d'accéder à la filière de leur choix, produit des recalés – sans compter que certains sont parfois acceptés dans des formations qui ne correspondent pas à leurs vœux. Quand un jeune qui voulait faire de la philosophie se retrouve dans une filière scientifique, ce n'est pas la vocation de sa vie. Il finit par abandonner, souvent aussi, d'ailleurs, pour des raisons financières,…