Vous me posez une question délicate. Si j'ai bonne mémoire, il ne me semble pas que nous ayons été confrontés à une telle situation ces dernières années. En effet, les faits qui sont portés à notre connaissance ont souvent été commis de nombreuses années auparavant. Votre remarque est pertinente mais je ne sais que vous répondre. Je ne suis pas certain que notre rôle soit de signaler ce type de faits à la police ou à la justice, si nous ne disposons pas d'éléments suffisamment probants. Les choses évolueront peut-être.
Concernant le droit de réponse, je vous citerai l'affaire Benjamin Mendy, que nous avons largement couverte. Lorsqu'il a été acquitté, nous avons consacré notre une à cette décision de justice, afin de lui accorder la même attention que celle que nous avions consacrée au procès. D'une manière générale, nous serons toujours d'accord pour donner la parole à quelqu'un qui aurait été innocenté après avoir été mis en cause et voudrait s'exprimer.
Quant aux titres, je reconnais qu'ils sont plus que maladroits. L'affaire date de près de trente ans.