Vous êtes une équipe de journalistes à qui il arrive de mener des enquêtes mais vous n'êtes pas des policiers. Admettons que des faits soient portés à votre connaissance mais que les conclusions que vous tirez de vos investigations ne vous permettent pas de publier un article : ne vous semblerait-il pas judicieux de signaler ces faits à la police ou à la justice, qui auront davantage de moyens pour mener l'enquête ?
De nombreux sportifs et dirigeants sportifs ont été mis en cause dans vos colonnes. Certains ont été blanchis, d'autres n'ont pas été poursuivis faute d'éléments suffisants. Pourquoi n'avez-vous pas prévu de droit de réponse qui leur permettrait de se défendre dans vos colonnes ? Ce serait une bonne chose de pouvoir traiter une affaire jusqu'au bout, y compris lorsque les personnes en cause sont blanchies.
Enfin, votre journal a titré, il y a quelques années, à propos de l'ancien champion olympique Djamel Bouras, « Leader plutôt que dealer », comme si ses origines le prédisposaient à cet état alors que, à ma connaissance, son casier judiciaire est vierge. Pire, vous évoquez « l'argent du Beur » à propos de sa médaille d'argent. J'aimerais comprendre comment votre rédaction a pu en arriver à publier de telles unes. Je sais que vous n'occupiez pas encore votre poste actuel à l'époque mais trouvez-vous cela normal ?