Nous ne disposons pas de suffisamment de journalistes pour en affecter un à chaque fédération mais nous les suivons toutes, quitte à ce que des journalistes s'occupent de plusieurs d'entre elles. Les journalistes ont un réseau, des contacts et il leur arrive de recevoir des informations qu'ils jugeront dignes d'être traitées ou non. Concernant les risques que vous pointez, nous avons en partie créé la cellule dédiée à l'investigation pour nous en protéger. Elle est amenée à traiter toutes les affaires qui pourraient toucher n'importe quelle fédération. Par exemple, l'un des journalistes de cette cellule a récemment publié une enquête sur un club assez réputé de la Fédération française de gymnastique. Nous pouvons traiter de différentes manières les faits dont nous avons connaissance. Nous ne pouvons pas nous permettre la moindre indulgence à l'égard de ces affaires au prétexte que nous connaîtrions les personnes en cause. À titre personnel, je n'ai jamais eu vent de ce type d'attitude au sein de la rédaction.