J'ai, au sein de ma cellule familiale, un grand lecteur de L'Équipe, qui me fait remarquer régulièrement que vous relayez de plus en plus d'affaires, ce dont je vous remercie en tant que membre de la délégation aux droits des femmes, attentive à ces questions de violences sexistes et sexuelles. En revanche, je suis assez surprise, pour ne pas dire choquée – mais j'entends que vous venez de prendre vos fonctions – de voir que vous ne signalez pas les faits qui vous sont révélés. Tout citoyen informé de l'existence de faits pouvant constituer une infraction doit les signaler au parquet, comme le dispose l'article 40 du code de procédure pénale. En tant que nouveau directeur, pensez-vous vous engager à signaler de manière plus systématique les faits qui vous sont rapportés, notamment à la plateforme du ministère dont la rapporteure vient de m'apprendre l'existence ? Il me semble important de s'engager dans ce domaine. Comme cela a été dit à l'audition précédente, c'est tout un système qui est à l'œuvre. Si #MeToo a permis de libérer la parole, il faut continuer en ce sens afin d'endiguer les violences sexistes et sexuelles dans notre société.