Je remercie Josiane Corneloup pour ses propos et pour le travail qu'elle a accompli en vue de nos prochaines réunions, et je salue les autres candidats.
Je suis très heureuse et très honorée de présider cette commission. Il est difficile d'identifier des priorités de travail pour notre commission parce que tous les sujets sur lesquels nous travaillons sont capitaux. Mais j'ai le sentiment que la mère des batailles, c'est le plein emploi, auquel nous allons continuer d'œuvrer dès aujourd'hui, car c'est le meilleur moyen pour faire reculer la précarité et la pauvreté et pour permettre l'émancipation de nos concitoyens, qui est notre objectif à tous, mais aussi également pour financer notre système de protection sociale et pour faire face aux défis que l'ensemble des commissaires souhaitent relever.
Je pense évidemment au défi démographique, celui du grand âge : chacun sait l'ampleur des travaux menés sur tous les bancs de cette commission ; nous souhaitons tous parvenir à des évolutions dans ce domaine. Mais il y a aussi l'enjeu de l'accès aux soins pour toutes et tous, sur tous les territoires, dans nos territoires ruraux, en outre-mer et dans nos quartiers, qui est une préoccupation essentielle pour nos concitoyens, et l'enjeu de l'inclusion pour les personnes en situation de handicap.
Je ne peux évidemment pas être exhaustive mais j'ai le souhait, comme l'a dit Josiane Corneloup, que cette commission continue d'avoir des débats constructifs, des débats riches – je n'en doute pas –, peut-être parfois houleux, mais il est vrai que, comme l'ont fait Brigitte Bourguignon et Fadila Khattabi, que je salue, cette commission a toujours eu à cœur de garder comme boussole l'intérêt général de nos concitoyens et je crois que nous sommes souvent parvenus à obtenir de belles avancées pour les Françaises et les Français.
Je réunirai très prochainement le bureau de la commission, afin que nous fassions le point ensemble sur nos travaux et nos modalités de travail.
Enfin, je suis à votre disposition et à votre écoute : ma porte est entièrement ouverte. Et maintenant, au travail : nous avons du pain sur la planche !