. – À la lecture de votre rapport d'activité 2022, j'identifie deux grands blocs d'activité au sein de l'IRSN :
- la recherche et l'expertise, et l'évaluation de la sûreté des installations avec 489 avis rendus ;
- des activités plus opérationnelles – non que les autres ne soient pas opérationnelles, mais elles sont de nature différente – comme la radioprotection des personnes et la surveillance radiologique de l'environnement, activité qui permet d'évaluer l'exposition aux rayonnements ionisants, les activités internationales avec les partenariats à l'échelle européenne et internationale, et la gestion de crise avec un appui opérationnel aux autorités et pouvoirs publics.
Je souhaite vous interroger sur ces deux blocs pour mesurer en quoi les spécificités de ce modèle peuvent être intéressantes. Comment les activités de ces deux blocs se nourrissent-elles les unes les autres ? Contribuent-elles aux compétences de votre cœur de métier qui est la recherche et l'expertise ? En quoi cette hybridation est-elle utile à la société et à sa capacité à appréhender les sujets de radioprotection et de gestion de crise ? Plus largement, en quoi vos implications internationales participent-elles au rayonnement de la culture nucléaire française au-delà de nos frontières ?