. – J'ai évoqué précédemment le fait que l'IRSN consacre 40 % de ses ressources à l'activité de recherche, soit un peu plus de 100 millions d'euros. Celle-ci est essentiellement internationale. Dans le domaine de la santé, nous collaborons beaucoup à l'international. Le programme Pianoforte, piloté par l'IRSN, constitue une forme de reconnaissance par les acteurs français et européens. La Commission européenne a délégué à ce consortium la recherche en radioprotection européenne. Le travail des Joint projects est d'organiser les appels d'offres dont la recherche figure parmi les axes. Nous sommes également impliqués dans un des axes du programme SAMIRA, programme européen sur la recherche sur le cancer. L'année dernière, j'ai rencontré Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, qui en parallèle de son action sur l'Ukraine, a également lancé au sein de l'AIEA un programme, Raise of Hope, pour un accès plus large de certains pays aux outils de radiothérapie. Par exemple, certains pays d'Afrique n'ont aucune installation de radiothérapie. Nous sommes en train de travailler à une collaboration avec l'AIEA sur ces sujets. Nous devrions devenir un capacity building center.
La France a ouvert à Bruxelles la maison Irène et Frédéric Joliot-Curie. Cette structure accueille 12 organismes de recherche français dans le cadre de l'interaction de ces organismes de recherche avec l'Europe. L'IRSN en fait partie. La maison a été inaugurée en juillet 2022 par Madame Retailleau. Chaque mois un événement est organisé autour de la France et de l'Europe. L'IRSN a organisé le premier de ces événements autour de la lutte contre le cancer avec Marie-France BELLIN. Nous avons rencontré les acteurs français et européens de la recherche.