Intervention de Christine Arrighi

Réunion du jeudi 29 juin 2023 à 9h05
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi, députée :

. – Nous attendons avec un grand intérêt le rapport qui sera rendu prochainement par l'Office sur la réforme de la sûreté nucléaire. J'espère qu'il sera fondé sur une analyse critique de la situation actuelle, avant de faire une proposition d'évolution de la situation, comme cela avait été envisagé, presque décidé, par le Gouvernement en février dernier. Avec Gérard Leseul, nous avons demandé que ce rapport nous soit communiqué le plus tôt possible, et non le matin même de son examen, afin que nous puissions en prendre connaissance de façon pertinente et émettre éventuellement des observations.

Le rapport annuel montre le panel des missions remplies par l'IRSN. Je voudrais que vous reveniez sur la multiplicité de ces activités à l'international, notamment en matière de recherche. Vous observez différents types de traitement par exemple sur le cancer, en matière de défense ou dans le travail-partenariat avec les parties prenantes de la société civile. Quelle est votre méthode ? Quels sont les inconvénients et difficultés que vous rencontrez avec les parties de la, société civile qui ne sont pas nécessairement d'accord avec les décisions prises par le Gouvernement en matière nucléaire ? Comment appréhendez-vous ces collaborations avec la société civile ?

Nous avons eu le même exercice avec l'ASN qui nous faisait part de points d'alerte sur les questions de corrosion, de sécheresse, des effluents ou de la guerre en Ukraine. La question de la corrosion est alimentée par les publications du Canard enchaîné sur Taishan en Chine. S'ajoute le sujet de malfaçon sur des gaines fabriquées en France, dont l'oxydation est excessive. Aviez-vous été alertés ? Quelle est la collaboration sur les EPR en Chine et leur contrôle ? En effet, EDF est partenaire à 30 % et cette affaire risque de nous coûter cher.

Comment envisagez-vous de traiter le thème de la sécheresse, notamment au regard des effluents. Ceux de l'an dernier ont été stockés et n'ont pas été rejetés. Si nous devons en produire d'autres, où seront-ils stockés ? Quelles sont les conséquences du stockage d'effluents trop importants ? J'observe que, sur le site de Fukushima, l'exploitant japonais s'apprête à les rejeter directement dans les océans. Cela pourrait-il constituer à terme une méthode de gestion ?

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