. – Sur le plan de la sûreté nucléaire, la situation de la centrale de Zaporijia est inacceptable. Les réacteurs sont au nombre de six. Nous les connaissons relativement bien d'un point de vue technique.
Parmi ses activités, l'IRSN réalise des prestations. La ressource qui ne provient pas de crédits publics représente environ 15 % du budget de l'IRSN. La moitié est issue de cofinancements de recherche et l'autre moitié est générée par ce type de prestations. Une partie de ces prestations provient d'appels à projets de la Commission européenne. Ces programmes ont été élaborés après la chute du mur de Berlin. L'idée était d'arrimer, d'un point de vue de la sûreté, les pays de l'Est aux standards ouest européens. Nous sommes impliqués dans ces sujets depuis très longtemps. Nous avons d'ailleurs recruté des ingénieurs ukrainiens et russes. Nous étions notamment chefs de file du dernier contrat avec l'Ukraine et il en sera probablement de même pour le prochain contrat. Les six réacteurs VVER 1000 de la centrale de Zaporijia sont de conception soviétique. Ils sont d'un niveau comparable aux réacteurs de 900 mégawatts français.