. – L'IRSN est au cœur d'une actualité extrêmement vivante, car le président de la République, il y a quelques mois à Belfort, a choisi une orientation assez largement soutenue au Parlement de relance de la production d'énergie nucléaire, mettant fin à une vingtaine d'années d'incertitudes et d'hésitations. Cela rend le thème de la recherche en sécurité nucléaire parfaitement fondamental. Vous avez donc vocation à être sollicités.
Aujourd'hui, vous nous présentez votre rapport annuel, ce qui est, plus que formel, consubstantiel à la relation entre l'IRSN et l'Office parlementaire. Il est vrai que l'Office est lui-même né il y a 40 ans de la demande très forte exprimée par la majorité parlementaire de l'époque – que je soutenais sur ce point – de donner à notre pays et à travers la responsabilité du Parlement un outil de rencontre, d'analyse, d'étude et de dialogue sur les sujets scientifiques en général, mais à l'origine plus particulièrement sur le sujet nucléaire. Le programme lancé en février 1974 par le Premier ministre Pierre MESSMER avait été mis en œuvre par les gouvernements qui lui avait succédé sous l'autorité du Président GISGARD d'ESTAING. Nous ressentions un besoin de dialogue et de transparence qui s'est retrouvé dans les relations que l'Office a organisées au fil des années avec les autorités de sûreté et de sécurité nucléaire.