Quand les journalistes de ces grands médias sont éjectés du cortège de tête, on entend des propos consistant à dire : « Arrêtez votre propagande, arrête de filmer la moindre vitrine brisée et donnez-nous la parole. » Comme vous le dites, cela donne l'impression du serpent qui se mord la queue. Apaise-t-on la situation en montrant seulement la violence ? Des individus cassent pour, peut-être, exprimer une revendication. Comme on ne leur donne pas la parole, ils cassent. Par exemple, le thème de l'anticapitalisme a été très peu abordé à la télévision. Je suppose que ces individus se retrouvent à s'exprimer, à avoir recours à ce qu'on appelle la propagande par le fait parce que leur expression dans les médias traditionnels est limitée.