C'est effectivement un point de vue que l'on rencontre. Si moi-même je me suis retrouvé à filmer les manifestations avec mon téléphone, c'est peut-être parce que beaucoup de gens ne se reconnaissent pas dans les propos diffusés sur les chaînes de télévision. Ils estiment qu'on ne leur donne pas suffisamment la parole. Ce ressenti explique la défiance envers les médias et les chaînes d'information en continu.
Je pense que leurs représentants en ont mieux parlé que moi hier. Lors de l'épisode des gilets jaunes, les nombreux manifestants blessés n'ont pas été rapidement portés au débat public. C'est la raison pour laquelle des gens ont commencé à filmer par leurs propres moyens, énervés contre les chaînes d'information en continu.