Si la lenteur et la modération étaient la garantie d'une situation apaisée, il ne devrait plus y avoir de tensions ou de guerres dans le monde quand on voit la rapidité avec laquelle les diplomates agissent.
J'ai eu l'occasion de m'élever en séance publique contre la longueur des délais de ratification ou d'approbation des textes internationaux. On constate une incroyable dilatation du temps entre le moment où un problème se pose et celui où aboutit le mouvement engagé par les États pour le résoudre.
Ce n'est pas la faute des diplomates, c'est tout simplement celle des États. C'est un véritable scandale lorsque l'on considère l'urgence des problèmes auxquels nous devons faire face. Cette difficulté n'est pas propre à l'accord dont nous discutons mais je voulais faire cette petite remarque parce que, comme vous, je trouve que c'est très agaçant.