Permettez-moi de répondre en évoquant le décret de dissolution de Soulèvements de la Terre, qui sont un ensemble hétéroclite de mouvements plus ou moins modérés, alliés pour décentraliser la lutte et s'attaquer directement aux grands projets. Dans cette constellation, on trouve un certain nombre de structures et d'associations. Cent mille personnes se disent sympathisantes. Si on dissout les Soulèvements de la Terre, cela traduit aussi une volonté d'empêcher une grande partie du mouvement écologiste de fonctionner en interconnexion. L'État ne peut l'ignorer. On peut donc se poser la question de savoir s'il veut barrer la route à tout le mouvement écologiste sans distinction de radicalité.