Notre livre est précisément sous-titré par une question : « De l'écorésistance à l'écoterrorisme ? ». L'écorésistance est la qualification que donnent les militants écologistes à leur action pour défendre la nature et le vivant contre un système thermo-industriel destructeur. Cela les conduit à déconstruire une série de termes, notamment celui de violence. Les Soulèvements de la Terre pratiquent ainsi un glissement sémantique : ils ne parlent jamais de « sabotage » mais de « désarmement » d'une machine qui attaquerait la nature et le vivant.
Certaines frontières sont franchies. Mais nous nous interrogeons sur la notion d'écoterrorisme dans notre livre. La vie humaine reste la ligne rouge que les militants appellent à respecter.