Ma première question porte sur l'éventualité d'un continuum entre écorésistance et écoterrorisme, notion employée par le ministre de l'intérieur. Constatez-vous un fil conducteur entre l'action radicale, la tolérance de l'usage de la force, voire l'emploi de méthodes violentes ou la violence contre les personnes et les dégradations matérielles ?
Ensuite, constatez-vous des logiques d'entrisme ? Je pense, d'une part, à l'entrisme de causes environnementales locales, centrées sur des objets précis, par des structures qui viennent accaparer le combat local et l'amener vers plus de radicalisation, de force voire de violence. Je pense, d'autre part, à une autre forme d'entrisme par des groupes d'individus formés à l'action violente, par exemple issus de l'ultra gauche, qui pourraient infiltrer la cause avec des menées idéologiques.
En tant que journalistes, que pensez que de ceux qui considèrent que le ministre de l'intérieur est dans une forme de criminalisation du combat écologique en général lorsqu'il propose la dissolution des Soulèvements de la Terre ?