Intervention de Antonio Bispo

Réunion du jeudi 20 juillet 2023 à 9h05
Commission d'enquête sur les causes de l'incapacité de la france à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions de l'exercice des missions des autorités publiques en charge de la sécurité sanitaire

Antonio Bispo, directeur de l'unité Info&Sols à l'INRAE :

Je souhaite fournir un complément d'information concernant les méthodes. Dans l'étude dont j'ai parlé, les 47 échantillons de sol ont été testés au moyen de quatre méthodes différentes pour détecter la présence éventuelle des 111 molécules. Le processus et complexe, et il a fallu développer des méthodes qui n'existaient pas pour les sols. Au total, le coût de revient était d'environ mille euros par échantillon testé.

Les méthodes non ciblées permettent d'avoir une vue d'ensemble, une sorte d'empreinte des molécules présentes. Mais si l'on veut ensuite connaître les concentrations, il faut utiliser d'autres méthodes ; c'est nécessaire pour savoir s'il existe ou non des risques pour les organismes. Pour la prochaine campagne, nous allons chercher à combiner ces deux approches. Ainsi, les évolutions technologiques permettent aujourd'hui d'abaisser les limites de détection à quelques nanogrammes, mais c'est un travail technique, qui exige du personnel hautement qualifié et qui est donc assez coûteux.

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