Vous mentionnez le fait que l'enjeu n'est pas l'utilité ou l'inutilité globale des dépenses publiques, mais surtout la pertinence de leur ciblage. Vous prenez l'exemple de la rénovation énergétique, du soutien à l'apprentissage, du chèque inflation et du chèque énergie.
On a déjà pu s'en rendre compte : les dépenses sociales en France, et toutes les aides connexes – que je qualifie parfois d'aides sociales déguisées – sont inflationnistes. Selon quels critères faudrait-il davantage les cibler ? Pensez-vous à des critères des revenus, qui risquent d'accroître la fracture entre certains ménages qui travaillent et paient un certain nombre de taxes et d'impôts, et ceux qui ont tendance à en bénéficier ? C'est surtout la réduction de la dépense sociale qui devrait être visée plutôt que sa concentration croissante sur ceux qui sont sans activité.