Le projet de loi de programmation militaire pour les années 2024 à 2030 octroie au renseignement 5,4 milliards d'euros – contre 5 initialement prévus. En cette période incertaine, l'intérêt du renseignement militaire est évident. Le travail des services de renseignement est plus que jamais indispensable pour relever les prochains défis, en Ukraine et sur les autres fronts.
Mes questions pourraient s'intituler « Wagner sur le front russe pour les nuls ». Nos compatriotes ont du mal à comprendre comment cela fonctionne. Qui fait quoi en matière de commandement ? Quelle est la part de Wagner dans l'infanterie et dans l'artillerie ? Comment la charge est-elle répartie entre Wagner et les forces conventionnelles russes, auxquelles ses hommes ne se mêlent sans doute pas ? D'autres SMP interviennent-elles en Ukraine ?
Depuis le putsch, les hommes de Wagner sont-ils toujours aussi actifs ? Vous dites qu'il n'y a pas eu de changement sur le front en l'absence de désorganisation côté russe ; pourtant, on l'imagine volontiers compte tenu de la forte défiance exprimée à l'égard des forces russes. Tout cela est assez abscons.