Du fait de mon métier de kinésithérapeute, un point me tient particulièrement à cœur. Lorsqu'un enfant en situation de handicap arrive dans une famille, au-delà des phases d'accompagnement et d'acceptation par la fratrie, la mère est souvent contrainte de mettre son activité professionnelle entre parenthèses jusqu'aux 4 ans de l'enfant, faute d'accueil adéquat possible avant cet âge. Leur choix est de se consacrer à leur enfant, et c'est bien légitime, mais malheureusement, sans compensation financière à la hauteur, comment pourrions-nous réellement accompagner ces femmes ?
Par ailleurs, je tiens à saluer l'engagement des associations qui œuvrent contre les violences faites aux femmes et aux enfants dans mon territoire, comme Femmes debout. Elles sont très présentes dans les quartiers prioritaires. Comment pourrions-nous favoriser leur présence en territoire rural ?
Enfin, je vous livrerai un retour d'expérience. En tant que députée, mais aussi en tant que ministre, nos passages dans des établissements de quartiers sensibles ou de territoires ruraux sont des exemples de réussite, de femmes qui accèdent à des responsabilités, pour les jeunes filles que nous rencontrons.