Pour citer quelques chiffres s'agissant de la santé des femmes en situation de handicap, une sur trois n'est pas dépistée pour les cancers du sein ou du col de l'utérus à cause de freins d'accès à l'examen préventif ; 58 % ont accès à un suivi gynécologique régulier contre 77 % dans la population générale ; près de 86 % n'ont jamais eu de mammographie et 26 % de frottis.
Le Gouvernement a œuvré pour faciliter leur accès au suivi gynécologique et leur sensibilisation à la sexualité. Ainsi, la stratégie nationale de santé sexuelle, la Conférence nationale du handicap (CNH), le plan interministériel pour l'égalité entre les hommes et les femmes sont autant d'avancées prévoyant des mesures concrètes. Je saluerai tout particulièrement deux dispositifs : Handigynéco et les centres ressources Intimagir. Le premier offre des soins gynécologiques adaptés aux demandes des femmes en situation de handicap, le second est un lieu d'information sur leur vie intime, affective et sexuelle.
La CNH et le plan interministériel pour l'égalité entre les femmes et les hommes ont annoncé la généralisation d'Handigynéco. Comment ce déploiement sera-t-il assuré, et grâce à quels financements ? Est-il également prévu de généraliser les centres ressources Intimagir et, si tel est le cas, comment ce financement sera-t-il pérennisé ?