Je souhaite aborder le dernier pilier du plan que vous avez évoqué tout à l'heure, c'est-à-dire la reconstruction par l'emploi. Vous avez parlé des grandes entreprises conventionnées avec le ministère des armées et des collectivités territoriales. Mais il y a encore du travail à faire.
Au sein des unités, on peut saluer tout ce qui est réalisé par les commandants et par les commissaires, qui mettent en place des cellules autour des blessés. Il y a aussi les maisons Athos, un investissement pour lequel on ne peut que vous remercier. Mais le besoin demeure de se connecter au territoire et au bassin d'emploi.
Les militaires qui quittent le service peuvent bénéficier de Défense mobilité, à qui vous avez également confié désormais une mission de suivi des blessés. Il est vrai que Défense mobilité est bien implantée dans nos territoires et peut leur apporter beaucoup. Mais comment, concrètement, la reconstruction par l'emploi va-t-elle s'organiser entre le soldat, la cellule « blessés » des unités, les maisons Athos et Défense mobilité ?