L'accompagnement des militaires malades ou blessés et de leur famille est un enjeu majeur et nous nous réjouissons du plan que vous avez présenté le 10 mai.
Il s'agit d'une question qui me touche particulièrement, car j'ai la chance d'avoir à Vannes, dans ma circonscription, le 3e régiment d'infanterie de marine, dont 200 membres partent au Tchad ce mois-ci. Je recevais encore lundi dernier un blessé de guerre venu me présenter, avec beaucoup d'enthousiasme, l'entreprise qu'il venait de créer.
Je me réjouis également de l'adoption de l'amendement que j'avais présenté, dans le cadre de la LPM, pour supprimer la condition de quatre-vingt-dix jours de service pour qu'une blessure ou une maladie soit imputable au service effectué sur le théâtre d'opérations extérieures. Je vous remercie, Madame la secrétaire d'État, de l'avoir soutenu fortement et de l'avoir relayé sur vos médias sociaux.
Le code de la défense prévoit que les militaires de retour d'Opex puissent bénéficier – à leur demande et avant le soixantième jour qui suit leur retour – d'un entretien psychologique et d'un dépistage médical, portant sur les risques sanitaires auxquels ils ont pu être exposés. De même, depuis 2009, le sas de Chypre permet aux militaires rentrant d'Opex de décompresser et de consulter des psychologues. Pourtant, on s'aperçoit que ces rendez-vous médicaux, pourtant essentiels au regard des séquelles qui peuvent advenir, ne sont pas toujours honorés, loin s'en faut. Concrètement, que comptez-vous faire pour inciter – et non pas obliger – les soldats à le faire ?