J'ai travaillé sur le plan « famille », ce qui me permet d'avoir une approche assez fine des solutions que vous proposez. Je salue ce plan de reconstruction du militaire blessé et les innovations qu'il porte, notamment l'accent mis sur le stress post-traumatique, naguère peu considéré par les militaires, ce qui m'a d'ailleurs toujours surprise. Il s'agit de troubles que je connais bien pour ce qui est des enfants, et qui laissent des blessures profondes, quels que soient le profil ou l'âge. Le travail de sensibilisation doit être poursuivi auprès des militaires, mais également des familles. À cet égard, le plan « blessés » ne fait pas précisément mention des actions qui seront menées.
Je suis, d'autre part, surprise que la France n'utilise pas le protocole 6C, élaboré en Israël et désormais très largement utilisé, aux États-Unis notamment. Il est par exemple mis en œuvre pour les psychotraumatismes des militaires engagés dans la guerre en Ukraine. La France compte-t-elle adopter ce protocole largement éprouvé et reconnu à l'étranger ?
J'aimerais également avoir encore quelques précisions quant au déploiement des maisons Athos.