Ce qui est étonnant, c'est l'espoir suscité par le nouveau président de la Banque mondiale, un Américain d'origine indienne. Ceux qui ont envie que cette institution bouge se disent que le moment est peut-être venu : un nouveau contexte commence à s'imposer, même à un Américain, et on se met à réfléchir…
Ce que l'on n'a pas réussi à faire au cours des dernières décennies en matière politique ou économique, les enjeux climatiques obligeront peut-être la Banque mondiale à s'en occuper, en changeant de regard et en s'engageant dans une approche démocratique, qui consiste à s'appuyer sur les peuples et pas seulement sur les dirigeants. L'idée qu'il faut l'approbation des gens, revenue à plusieurs reprises dans les auditions, correspond à une approche nouvelle du côté de la Banque mondiale. Si telle est l'évolution qui va se produire, cela peut être intéressant. Ce changement s'impose chez nous, à la Banque mondiale et partout dans le monde.