Tout d'abord, je m'interroge sur les moyens déployés dans les hôpitaux pour améliorer la notoriété de l'Oniam. Les déclarations d'accidents médicaux, d'affections iatrogènes ou de maladies nosocomiales semblent être en hausse mais comment sont-elles faites : par le corps médical, par l'administration ou par les patients uniquement ?
Ensuite, que pouvons-nous faire pour que les relations entre les patients et les médecins permettent tout à la fois de faire naître des vocations et d'instaurer des relations thérapeutiques de confiance, alors que nous vivons dans une société de plus en plus procédurière ?
Enfin, quels moyens préventifs pouvons-vous mettre en place dans les établissements hospitaliers pour éviter la transmission de maladies nosocomiales, sans pour autant ajouter des procédures administratives ? Il est toujours plus difficile d'évaluer l'impact de la prévention que de mesurer celui de la réparation. La prévention est pourtant essentielle car il est préférable de se faire soigner sans risque plutôt que d'avoir à demander une indemnisation.